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Deux sœurs, Taylor et Courtney Callum, issues d'une famille très riche, ont visiblement perdu le sens de la mesure et la valeur du travail. Leur père, sur le départ pour de longues vacances, insiste auprès d'elles pour les voir prendre un job d'été dans son entreprise. L'idée ne s'avère finalement pas de tout repos. Les deux jeunes filles sont en effet très mal accueillis par les employés. Pire, elles doivent faire face à un détournement de fonds qui fait peser, sur la firme toute entière, le risque d'un dépôt de bilan...

Chaque année, 600 à 800 agriculteurs français mettent fin à leur vie, parce qu'ils ont des dettes et ne voient plus d'issue. Christian Bergeon était l'un d'entre eux : en 1999, il s'est suicidé, à 45 ans. Son fils Edouard a réalisé un documentaire sur le traumatisme familial et a suivi Sébastien Itard, un agriculteur tout aussi touché. Ce film de confrontation, à la fois hommage, deuil et poursuite, brise le silence rural sur un drame social sans précédent. Pendant la période d'enregistrement d'un an et demi, Sébastien Itard a commis une tentative de suicide, ce qui souligne l'urgence du documentaire.

Après le monde du cinéma, du sport et des médias, un nouveau mouvement de libération de la parole provoque un raz-de-marée, le #MeTooHôpital. Des milliers de témoignages ont envahis les réseaux sociaux, brisant une omerta quasi-totale jusque-là et révélant harcèlements, dénigrements et agressions sexuelles.

A Strasbourg, un cabinet d’avocates s’est spécialisé en droit des étrangers. Christine Mengus et Nohra Boukara s’y battent chaque jour pour aider leurs clients. Grâce à leur ténacité, leur humour et leur professionnalisme, elles tentent de trouver des solutions humaines face à la Justice et parfois l’injustice de certaines situations. Elles sont pour beaucoup, les avocates de la dernière chance...

Consacré au mouvement de protestation organisé par les bateliers sur les eaux de la Seine en septembre 1985, ce documentaire réunit les témoignages de manifestants évoquant le manque de travail et l'insuffisance de moyens mis à leur disposition par les pouvoirs publics. Filmés à bord de bateaux amarrés aux berges parisiennes, les mariniers dénoncent en particulier une concurrence impossible à soutenir avec les autres moyens de transport. Un reportage produit par le Comité de défense des artisans bateliers.

Roger est projectionniste au cinéma Utopia. Ça fait 20 ans qu'il a les mains dans la graisse et qu'il répare des machines fatiguées, qu'il vidange des moteurs assoiffés. Au fil du temps, Roger et ses machines de cinéma ont fini par se ressembler. Aujourd'hui, avec l’arrivée du numérique, le cinéma s'est automatisé et n’a plus besoin de personne pour s’animer. Le monde de Roger change et il doit s’adapter. Dans les cabines d'un cinéma en chantier ou au volant de son Austin de collection, nous suivons Roger dans son combat contre l’effacement.

Au terme de deux mois d'une grève très dure, accompagnée d'une occupation des locaux, jour et nuit, les travailleurs de Jeune Afrique sont victimes d'un arrêté du tribunal des Référés qui autorise leur PDG, Bechir Ben Yahmed, à les faire chasser par la police. En cas de résistance ils risquaient de tomber sous le coup de la loi anti casseurs. Afin d'éviter aux camarades africains une probable expulsion du territoire français, les grévistes décident de partir. Mais avant de quitter les lieux ils organisent une manifestation de solidarité avec une centaines de journalistes de la presse traditionnelle et de la presse révolutionnaire.

Paris, quartier latin. Une petite salle de cinéma à la fois célèbre et marginale, l'Action Christine. La caissière a pris son camescope et nous entraîne dans ce lieu public, son lieu de travail. Lieu de vie, de passage, de rencontre, une vitrine ouverte sur la rue, derrière l'hygiaphone, c'est le quotidien des caissières et des ouvreuses rythmé par l'alternance des entrées houleuses et des interséances désœuvrées.

Tom, 18 ans, est mort au travail dans un abattoir en Bretagne, enseveli sous deux énormes caisses de morceaux de poulets. Ses parents tentent de comprendre. Etait-ce une fatalité ? L'accident aurait-il pu être évité ? Ouvriers, agriculteurs, routiers, marins-pêcheurs ou livreurs à vélo : en France, deux personnes meurent chaque jour au travail. Leur disparition fait parfois l'objet de quelques lignes dans la rubrique faits divers de la presse locale. D'autres restent handicapés à vie, promis à la mort sociale. Ces "gueules cassées" du capitalisme et de la course au profit sont 35 000 chaque année. Pourquoi ces "faits divers" ne deviennent-ils pas "faits de société" ?