Les Oliviers de la justice

Les Oliviers de la justice 1962

7.30

En 1962, un Français retourne à Alger au chevet de son père malade. En veillant ce père agonisant, il renoue avec sa terre natale, au moment où se consomme le divorce entre les deux rives de la Méditerranée.

1962

Perdus entre deux rives, les Chibanis oubliés

Perdus entre deux rives, les Chibanis oubliés 2014

10.00

Ils s'appellent Abdallah, Ahmou, Mohamed, Ramdane, Salah, Sebti, Tahar. Ils sont venus d'Algérie entre 1951 et 1971, seuls, pour travailler en France, et prévoyaient, un jour, de repartir au pays. Les années se sont écoulées, ils sont maintenant retraités et ils sont toujours là. Pendant toutes ces décennies, ils ont vécu un pied ici, un pied là-bas. Ils ont eu une vie de-va-et-vient. Certains n'ont été que des "pères-mandats", d'autres regrettent de ne pas avoir vu grandir leurs enfants. Ces hommes n'ont pas fait de regroupement familial, ils ne comptaient pas rester ici. L'attachement au pays d'accueil est devenu plus fort que celui de la terre natale même si elle reste, parfois, idéalisée. Ils ont migré d'une rive à l'autre de la Méditerranée sans mesurer vraiment la rupture que cela allait provoquer. Pas complètement d'ici, plus vraiment de là-bas, après une vie professionnelle décousue, une vie familiale déchirée, ils viennent finir leurs vieux jours à Marseille, seuls.

2014

Rumeur, etc.

Rumeur, etc. 2003

10.00

Bachir, vingt-cinq ans, cherche à partir, pourquoi pas vers la France. Il attend tous les matins le passage du facteur. La réponse du visa tarde à venir. Bachir s'ennuie, tourne en rond. Une rumeur vient alors combler ce vide : l'éventualité du changement du week-end. Le samedi dimanche devrait se substituer au jeudi vendredi.

2003

Ma famille entre deux terres

Ma famille entre deux terres 2015

5.50

À travers la petite histoire de la visite d’une fille à son père en Algérie, d’une fille à sa mère en Haute-Savoie, d’une sœur à sa fratrie, le film propose une démarche intime qui met en lumière les déchirements occasionnés par le "choix" d’immigrer. L’histoire se construit autour de Mohamed, le père de la réalisatrice, ouvrier dans l’industrie du décolletage en Haute-Savoie pendant 40 ans, et qui a choisi de retourner vivre définitivement en Algérie à sa retraite en 2000 ; et de Zinouna, sa femme, qui depuis fait des allers-retours entre ici et là-bas. À la génération suivante, celle de Nadja, la réalisatrice et narratrice du film, plusieurs de ses frères, qui sont nés et ont grandi en France, ont fait le choix de se marier avec des femmes de leur village natal en Algérie. Tandis que ses sœurs, moins tiraillées par leurs origines et le poids de la famille, ont fait des choix de vie différents.

2015