Mamady Keita, l'un des grands maîtres de la percussion africaine (un djembefola), rentre au pays, à Balandougou, dans la région de Malinké (Guinée). Émotion des retrouvailles, rencontres mêlées de rires et de larmes, de musique et de danse avec des artistes mais aussi des villageois qui l'ont aidé à devenir cet artiste à la stature internationale.
En 1990, Laurent Chevallier réalisait "Djembefola". À travers ce film, on pouvait découvrir le talent de l'un des plus grands virtuoses de percussions africaines : Mamady Keita. Depuis ce film, Mamady est devenu une vedette de renommée internationale (tournées en Europe, au Japon, aux États-Unis). Il est également l'un des plus grands, si ce n'est le plus grand professeur de percussions africaines. Pour consacrer ses dix ans en Europe, Mamady a réuni autour de lui, en juin dernier, les grandes vedettes de la musique moderne africaine, comme Manu Dibango ou Mory Kanté, ainsi que les plus grands percussionnistes venus de Guinée (Famoudou Konaté), du Mali (Soungalo Coulibaly) et du Sénégal (Doudou N'diaye Rose). Du village vers la ville puis vers l'étranger, le parcours du djembé est aussi celui de Mamady, qui vit en Europe et revient chaque année en Guinée jouer et enregistrer les grands maîtres. Mamady est devenu ambassadeur.
