Chronique d'un été (Paris 1960) 1961
Paris, été 1960. L'anthropologue et cinéaste Jean Rouch et le sociologue et critique de cinéma Edgar Morin déambulent dans les rues bondées en demandant aux passants comment ils font face aux malheurs de la vie.
Paris, été 1960. L'anthropologue et cinéaste Jean Rouch et le sociologue et critique de cinéma Edgar Morin déambulent dans les rues bondées en demandant aux passants comment ils font face aux malheurs de la vie.
Gabriel Crémieux, directeur d'un garage prospère, mène une vie tranquille de nouveau riche avec son épouse Odette, ménagère modèle, son fils Robert et sa belle-fille Barbara. Mais le fisc décide de contrôler sa comptabilité et lui envoie l'inspecteur Vasselin. Celui-ci ne tarde pas à tomber amoureux d'Odette, au grand dam des autres membres de la famille qui supportent fort mal cette situation. Il faut dire que Vasselin se montre particulièrement suspicieux, tatillon et obstiné. Il découvre bientôt quelques irrégularités dans la comptabilité de Crémieux et propose à Odette de fermer les yeux à condition qu'elle parte avec lui...
"Je dis souvent que la sociologie, c'est un sport de combat, c'est un instrument de self-défense. On s'en sert pour se défendre, essentiellement, et on n'a pas le droit de s'en servir pour faire des mauvais coups." - Pierre Bourdieu. Il y a les témoins du monde, ceux qui disent tout haut ce qu'on pense plus bas, ni gourous, ni maîtres, mais qui considèrent que la cité, le monde, peuvent être pensés. Le sociologue Pierre Bourdieu est de ceux-là. Pendant trois ans, la caméra de Pierre Carles l'a suivi dans des situations d'échanges différentes : partager quelques minutes d'entretien avec Günter Grass, assister à une conférence animée avec les habitants d'une banlieue ouvrière, suivre ses rapports avec ses étudiants, ses collaborateurs, plaidant pour une sociologie inscrite dans la cité. C'est une pensée qui se déploie comme familière, à côté de nous, et toujours abordable, celle d'un intellectuel français qui choisit de penser son temps.
Ouvrier du bâtiment sur un chantier en banlieue parisienne, Mehdi emprunte l'autobus de la Ligne 12 pour rentrer chez lui après son travail. Souhaitant descendre alors que le véhicule est à l'arrêt dans un embouteillage, le conducteur refuse : en redémarrant, l'autobus heurte la voiture qui le précède. Le chauffeur du bus s'en prend à Mehdi qu'il tient pour responsable de l'incident, prétextant qu'il est interdit de « parler au machiniste ». Mehdi est mis en cause devant le tribunal et son avocate tente d'attirer l'attention sur les conditions de vie des travailleurs immigrés.
Rachid, travailleur immigré maghrébin dans l'entreprise Fayard depuis quelques années a économisé pour faire venir sa femme Leïla et leur fils Larbi. Ils arrivent en France pour la première fois. Leïla pleine d'espoir est venue rejoindre son mari en exil. Mais très vite, c'est le choc : les conditions de travail difficiles, la vie dure quotidien de son mari et la grisaille environnante marquée par le racisme anti-arabe n'augure rien de bon. La série de 30 épisodes fut diffusée la première fois le 17 mai 1976 sur TF1, et est la première série française abordant les problèmes des immigrés en France.
Comme à son habitude, Slim, passe au bar du Point Ephémère à Paris, prendre un dernier verre. Comme souvent, il y retrouve Lily, personnage excentrique et intrigant, puis Seiko, qu’il a connu enfant soldat, jadis en Sierra Leone. Tandis qu’il écoute Lily lui raconter quelques petites histoires, Slim surveille le manège de Seiko, traqué et bientôt arrêté par deux policiers en civil.
"Paris, Paris, vous savez, j’en mangerais..." écrivait André Sauvage. Artiste proche des avant-gardes, André Sauvage compose le premier grand portrait filmé de Paris. Son ambitieuse symphonie d’une grande ville épouse, sur la musique composée par Jeff Mills, le rythme changeant de la Belle Époque. Contemporain des vertigineuses explorations de Dziga Vertov et de Walter Ruttmann, Sauvage est moins fasciné par la vitesse que par le répertoire des mobilités urbaines, attentif aux quartiers qu’il traverse, toujours curieux de leurs furtifs habitants. Il dresse un portrait de Paris en cinq études : Paris-Port, Nord-Sud, les îles de Paris, la Petite ceinture et de la tour Saint-Jacques à la montagne Sainte-Geneviève.
"L'Argot Sous Un Garrot" c'est le premier documentaire consacré à l'œuvre du rappeur Booba. Comment cet artiste majeur est-il considéré par la société ? Écrivains, journalistes, linguistes et étudiants décryptent la face cachée du plus grand artiste populaire français. Titré d’après une ligne lâchée il y a bientôt vingt ans sur le morceau Repose En Paix, le documentaire se propose de revisiter, non pas la vie de Booba, mais chose plus rare, sa musique en tant que telle.
Du "modèle d'intégration" au "fanatique islamiste", la France fantasme sur ces enfants d'immigrés qui ont grandi avec elle. Comme chaque mois "De Quoi J'Me Mêle!" présente des portraits, fruit d'une investigation approfondie, pour donner un visage aux questions d'aujourd'hui. Le programme, diffusé dans la soirée thématique de la chaine franco-allemande Arte, est composé de 2 documentaires ambivalents : "Les Lumières De La Zone"" et "Les Soldats De Dieu" suivis de débats.
A la fin de l’année 2020, Jean-Jacques Goldman était sacré pour la dixième fois personnalité masculine préférée des Français. Pourtant, son dernier album, «Chansons pour les pieds» date de 2001. Et le chanteur s’est progressivement effacé de la scène médiatique. Pour mieux comprendre les raisons de cet amour, l’animateur Jérôme Anthony propose de revenir sur la carrière de Jean-Jacques Goldman, à travers ses nombreuses collaborations avec des artistes célèbres, mais également à travers son engagement pour les Restos du cœur, en passant par ses affrontements avec la presse.