En 1968, les membres du jeune collectif Ogawa Pro suivent une brigade d’étudiants militants dans la région rurale de Sanrizuka, près de Tokyo, et se joignent au mouvement de résistance grandissant mené par des agriculteurs – ainsi que leurs soutiens – menacés d’éviction par le projet de construction d’un nouvel aéroport international à Narita. L’Été à Sanrizuka est un appel aux armes plein d’espoir, un film tapageur montrant l’alliance entre le mouvement étudiant et les agriculteurs, qui avaient trouvé ici un terrain commun pour organiser et renforcer leur lutte coopérative. Le collectif s’établit dans le village de Heta, l’un des centres de cette lutte : au cours de la décennie suivante, il réalise une série de sept films saisissants sur la longue résistance des paysans.